Je voudrais tout de même répondre à M. Baupin, le marchand de peur, celui qui veut faire peur aux gens pour qu’ils craignent le nucléaire. En Alsace, nous vivons très bien avec la centrale de Fessenheim. Dans la communauté de communes, vous y êtes passé monsieur Baupin, les gens vivent très bien. Fermer cette centrale priverait les collectivités locales de près de 50 millions d’euros qui aujourd’hui alimentent les caisses de la commune, de l’intercommunalité et du département. Cela supprimerait deux mille emplois, directs ou indirects.
Monsieur Baupin, ce sont des entreprises, des sous-traitants, qui vont fermer. Ce sont quatre cents maisons qui vont être vendues parce que les agents EDF seront mutés sur d’autres sites. Ce sont des écoles et des classes qui vont fermer. Compte tenu de l’impact sur le commerce local, ce serait une catastrophe économique, d’autant que, c’est dit dans votre rapport, monsieur Baupin, l’État n’a rien fait pour préparer cette fermeture. Ce n’est pas moi qui l’ai écrit, c’est vous.
Quant aux arrêts de tranche, ce n’est pas de nature à m’affoler. Aujourd’hui, il y a un rechargement et un arrêt : cela veut dire que les systèmes de sûreté, les automatismes fonctionnent bien.