Intervention de Ségolène Royal

Séance en hémicycle du 8 octobre 2014 à 15h00
Transition énergétique — Article 1er

Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie :

Il s’agit de préparer l’avenir à l’horizon de 2025, 2030 et, même, 2050. Ce que nous déciderons engagera notre pays. Notre responsabilité est éminente et même, d’une certaine façon, passionnante.

J’observe que l’opposition formule des arguments sincères, et d’autres idéologiques. Le Gouvernement, avec la majorité et la commission spéciale, a veillé à proposer un texte équilibré. Cela signifie que le projet n’oppose pas les énergies les unes aux autres et fait des choix indépendamment de toute considération idéologique : ni sortie du nucléaire – point de vue que je respecte d’ailleurs, nous sommes en démocratie – ni tout nucléaire – ce que je respecte également, même si je pense que ce n’est pas le bon choix non plus dans l’intérêt de notre pays.

Le choix que nous avons fait est assez simple et ne correspond pas à ce qui a été dit : nous voulons protéger le potentiel actuel tant qu’il n’y a pas eu de montée en puissance des énergies renouvelables. Je remercie M. Chassaigne d’avoir nuancé et explicité ses propos tout à l’heure. En effet, il n’y a pas d’opposition entre le plafonnement de la capacité actuelle à 63,2 gigawatts et la montée en puissance des énergies renouvelables.

Hier, l’opposition proposait la suppression de toutes les énergies renouvelables électriques.

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