Intervention de Charles de Courson

Séance en hémicycle du 8 octobre 2014 à 15h00
Transition énergétique — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Elle ne dit pas cela. C’est cette autorité qui décidera s’il faut fermer des centrales ou pas. Elle délivre des autorisations d’exploitation valables jusqu’au contrôle suivant, et si elle détecte des problèmes lors de ces contrôles, elle peut demander l’arrêt. Mais c’est l’Autorité de sûreté nucléaire qui le fait, pas le Gouvernement, ni le Parlement.

Actuellement, il n’y a donc pas de motif de sécurité qui justifierait une fermeture. Sinon, la centrale aurait déjà été fermée par décision de l’ASN. Je note d’ailleurs que l’autorité de sûreté nucléaire américaine considère qu’un certain nombre d’investissements, notamment le renouvellement des couvercles et la rénovation du système de sécurité, permettraient probablement de prolonger la durée de vie d’une centrale jusqu’à soixante ans. Nous verrons bien ! En la matière, je suis empirique.

Par ailleurs, quelle est la portée de l’alinéa 28 ? J’ai le plaisir et l’honneur de vous dire qu’il ne sert à rien. À ma connaissance en effet, la majorité actuelle restera au pouvoir au plus tard jusqu’en 2017. Au nom de quoi veut-elle s’engager au-delà sans consensus politique ?

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