Intervention de François Brottes

Séance en hémicycle du 8 octobre 2014 à 15h00
Transition énergétique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes, président de la commission spéciale :

Je ne fais de reproche à personne parce qu’il s’agissait d’un prototype et que, compte tenu des exigences nouvelles, l’évaluation était difficile ; mais lorsque vous prétendez que vous auriez pu être meilleurs que nous en l’espèce et chiffrer le coût de l’opération, vous oubliez que vous-mêmes, vous n’avez pas su faire preuve de précision à l’époque et que tout n’est pas si simple.

Par ailleurs, le rapport de la Cour des comptes, tellement cité par M. de Courson, nous délivre deux informations, l’une que nous devons regarder en face et l’autre qui a réjoui nos amis écologistes. Tout d’abord – je parle sous le contrôle de Denis Baupin qui a appris ce rapport par coeur (Sourires) –, l’État n’ayant jamais décidé de renouveler le parc des centrales les plus anciennes, nous sommes obligés de les prolonger si nous voulons qu’elles continuent à exister car la décision de renouvellement n’a pas été prise en temps utile. Héritage !

En effet, compte tenu des échéances, si l’on veut que les réacteurs continuent à tourner, la décision de prolongation prévaut et pas celle de renouvellement en raison du temps nécessaire pour instruire et investir dans un renouvellement.

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