Voilà les quolibets ! Nous avons pris six mois et quarante-cinq heures de débat, qui n’ont pas été une succession de monologues comme l’a été le débat sur la transition énergétique au cours duquel les gens lisaient leurs papiers, non ! Après quarante-cinq heures de débat avec une centaine d’entités, nous sommes arrivés à un diagnostic qui a fait l’unanimité des participants, contrairement à celui issu du débat sur la transition énergétique. Un seul bémol est venu la nuancer, le syndicat des éoliens déplorant notre manque d’allant sur les énergies électriques, que l’on retrouve d’ailleurs dans les positions que nous défendons.
Nous avons abouti à dix propositions qui résument notre doctrine et nous avons bâti la position de notre groupe autour de dix propositions. Face à quoi on nous propose un temps resserré en raison duquel, sans même obstruer le travail mené en commission, la moitié des amendements ne pouvait en tout état de cause être discutée dans des conditions acceptables. Le débat parlementaire, qui devait prendre toute son ampleur, est réduit par la volonté du Gouvernement à trente heures. Nous ne sommes pas les seuls à parler dans cet hémicycle, les écologistes le font aussi. Nous défendons nos amendements et il y a peut-être débat, mais le problème c’est qu’il n’y a pas échange. Pourquoi n’y a-t-il pas échange ? Parce que nous assistons à un dialogue de sourds !