Pour autant que les exceptions demeurent exceptionnelles, l'exception culturelle peut aussi avoir son sens. La France s'honore d'avoir une production cinématographique forte ; c'est l'honneur et la richesse de notre pays et c'est important pour nos concitoyens.
En même temps, cela ne dispense pas d'une gestion rigoureuse. Cela ne dispense pas, comme vient de le faire M. le ministre, d'émettre des observations sur les modalités de gestion du CNC, qui ne sont pas convenables. Ce à quoi nous voulons nous attaquer, ce n'est pas la création cinématographique ; ce n'est pas la culture ; ce n'est pas même la politique menée par le CNC, mais son intendance, qui est infiniment défaillante. Il y a là des marges d'économies considérables. L'État peut parfaitement y gagner. C'est le sens de ce que nous avons dit en première partie ; c'est aussi le sens de cet amendement. J'entends que le ministre a une position forte sur ce sujet. J'espère qu'il saura la rappeler dans l'exécution budgétaire de 2013 et à l'occasion de la préparation du budget pour 2014. Mais, compte tenu des propos assez précis qui ont été tenus, je retire l'amendement n° 583 .