… que je tiens à rappeler : la réforme financière va permettre de flécher davantage la taxe d’apprentissage vers cette voie de formation par rapport au montant de cette taxe qui aurait été collecté hors réforme en 2015 ; la sécurisation des parcours professionnels des apprentis et l’amélioration de leurs droits par la création d’un contrat à durée indéterminée ; le renforcement de l’accompagnement du jeune à travers une nouvelle mission confiée aux centres de formation des apprentis ; l’amélioration des droits à la retraite des apprentis par la loi du 20 janvier 2014, garantissant l’avenir et la justice des systèmes de retraite ; et puis pour les entreprises, c’est la simplification de la taxe d’apprentissage et de sa collecte.
L’objectif – que vous partagez, je n’en doute pas – est d’accueillir 500 000 apprentis en 2017. Mais par-delà l’objectif quantitatif annoncé par de nombreux gouvernements, il y a aussi un objectif qualitatif : renforcer la qualité des formations dispensées, mieux accompagner, mieux suivre les entreprises mais aussi les jeunes. Voilà les chantiers qui s’ouvrent maintenant pour créer le cadre d’un apprentissage de qualité. Nous lançons une grande campagne sur les ondes, à la télévision et dans les autres média pour faire tomber des réticences et pour changer l’image de l’apprentissage dans notre pays, image qui perdure à tort.