Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs, mes cher collègues, je me réjouis du débat que nous avons autour de cette proposition de loi, comme du moment auquel il a lieu.
En effet, pour nos concitoyens, et en particulier pour les plus jeunes, le sujet de cette proposition pourrait un jour donner naissance à un sentiment d’unité nationale.
Je ne crois pas que le travail soit une valeur de droite ou de gauche, pas plus que du centre. Je pense que le travail est une des valeurs qui fonde notre vie en société, qu’il constitue l’un des fondamentaux de la République et du vivre-ensemble. Je rêve d’ailleurs du jour où, chemin faisant, nous pourrons, peut-être, réussir à réhabiliter, dans l’esprit de tous nos concitoyens – car je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas – l’idée même du travail.
Je pense que quelques uns le perçoivent encore, bouleversés qu’ils ont été par ces trente dernières années qui ont passé décidément si vite, comme un mal nécessaire. Or, après la famille, c’est certainement dans le travail que tout commence.
Je rêve aussi du jour où nous pourrons peut-être rouvrir le débat sur les 35 heures.