Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires sociales, monsieur le rapporteur, cher Gérard Cherpion, mes chers collègues, j’ai entendu quelques propos qui m’ont un peu étonné et je voudrais en reprendre deux ou trois avant d’en venir au fond de ce texte.
On nous fait le reproche, et M. Cherpion est en ce sens un dangereux récidiviste, c’est évident, de ne pas respecter le dialogue social avec cette proposition.
Je me méfie toujours des reproches proférés par ceux qui, par ailleurs, font sans problème ce qu’ils reprochent aux autres. Il me semble, monsieur le ministre, que, lorsqu’il s’agit de mettre à mal les professions réglementées, le Gouvernement et sa majorité font assez peu de cas du point de vue des syndicats représentatifs de ces professions.