Merci tout d’abord, madame la présidente, de votre clin d’oeil. C’est bien agréable, en cette matinée, de recevoir un tel signal.
Mais je ne peux pas vous laisser dire ce que vous dites. S’agissant du texte sur l’autorité parentale, nous avons fait le travail qui revient à l’opposition, en y mettant un peu d’énergie, sans doute… Nous y avons passé, il est vrai, un peu plus de temps que ce qu’avait prévu le Gouvernement. Mais, à ma connaissance, ce texte a été adopté par l’Assemblée nationale et il reviendra dans cet hémicycle au terme de la navette parlementaire. Nous n’avons guère fait qu’allonger un peu la durée du débat…
Ce n’est pas la même chose aujourd’hui. Je déplore que, en adoptant les uns après les autres des amendements de suppression des articles de la proposition de loi, ce qu’elle fera sans doute, la majorité nous prive d’un vrai débat sur ce texte et sur les amendements.
Entre le fait d’alimenter et de nourrir le débat, au risque d’allonger un peu l’examen des textes, d’une part, et le fait de supprimer purement et simplement la discussion, il y a une petite différence, vous en conviendrez… Mais votre clin d’oeil, madame la présidente, atténue beaucoup l’amertume qui est la mienne à cet instant.