Il l’a dit dans ses rapports successifs, et vous ne pouvez pas l’accuser le médiateur de partialité. Il soulève un certain nombre d’enjeux et de problèmes, ce qui est exactement son rôle.
Ce qui nous dérange en fait dans ce texte, c’est que vous ne voulez pas aborder la question du prix de l’énergie, et cela parce que vous ne voulez tout simplement pas regarder la réalité en face. La transition énergétique aura un coût, c’est vrai, et il devra être assumé par les Français. Nous sommes là au coeur du sujet : on ne peut pas se contenter de décider, du haut de la stratosphère, quel pourcentage on donnera au nucléaire, quel autre on attribuera aux énergies renouvelables, ou encore combien d’éolien terrestre on fera. On ne peut pas s’en tenir là, sans revenir au réel, au concret, en l’occurrence à la facture énergétique.
Je ne voudrais pas, après l’explosion de la feuille d’imposition des Français en raison du matraquage fiscal de votre gouvernement, que l’on se retrouve demain avec une facture énergétique qui explose à son tour ; sinon, les lendemains seront extrêmement difficiles ! Je ne voudrais pas non plus, pour paraphraser le président Brottes, que, si jamais les Français nous rappellent un jour au pouvoir,…