En revanche, tous les experts s’accordent à dire que si cet objectif est respecté, le coût de l’énergie augmentera mécaniquement.
La seule manière de réduire la part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité sans entraîner une augmentation de son prix est de lisser davantage le processus. Selon les experts, la bonne échéance est non pas 2025 mais 2050. D’ailleurs, les députés de la majorité qui sont membres de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques arrivent aux mêmes conclusions.
Une telle proposition est donc de nature à faire consensus dans cet hémicycle, d’autant que, comme le débat qui vient d’avoir lieu l’a démontré, nous n’aurons aucune garantie quant à l’évolution du coût de l’énergie. Dans ces conditions, reporter l’échéance à 2050 serait une solution raisonnable pour éviter une augmentation de ce coût.