En effet, et nous attendons avec impatience leur vote de l’année prochaine.
Cet amendement est extrêmement important, parce qu’il bat en brèche l’affirmation selon laquelle l’opposition serait une partisane acharnée du tout-nucléaire – dont je rappelle pour la énième fois qu’il n’a jamais existé –, incapable de proposer la moindre solution de remplacement.
La présente proposition, défendue par la quasi-totalité des députés de l’opposition présents ce soir, prouve que nous sommes favorables à une évolution du mix énergétique, pourvu que la réduction de la part du nucléaire soit indexée sur la capacité de notre système scientifique et technique d’assurer une montée en puissance concomitante des énergies alternatives.
Ce que nous refusons, c’est la promotion au rang de dogme législatif de ce qui n’est qu’un compromis politique entre le candidat François Hollande, certes élu Président de la République, et les écologistes, alors que tout le monde sait que cet objectif de réduction de 50 % à l’échéance 2025 est inatteignable.
Cet amendement vise à permettre à la France de faire évoluer son mix énergétique dans des délais compatibles avec la montée en puissance des énergies alternatives et les progrès des connaissances scientifiques et de façon à lisser l’augmentation du prix de l’énergie.
Je vous le demande solennellement, madame la ministre : quel sera l’impact de vos propositions sur le coût de l’énergie supporté par nos concitoyens, déjà étranglés sur le plan fiscal et qui n’arrivent plus à payer leurs factures ? Au nom des Françaises et des Français, je vous supplie, madame la ministre, de nous répondre enfin sur ce point !