Je serai bref, mais le sujet est trop important pour qu’on n’y passe pas un petit peu de temps.
La transition énergétique et l’extinction progressive de la part du nucléaire dans notre pays soulèvent trop d’interrogations pour que nous n’entrions pas vraiment, ce soir, dans le sujet.
J’ai participé, avec M. Aubert, à l’autre débat qui a duré plusieurs heures et chacun reconnaissait que 2025 n’était pas une échéance adéquate pour imaginer d’abaisser jusqu’à 50 % la part du nucléaire.
Il nous faut donc retarder la date couperet : nous vous avons démontré la pertinence d’une échéance fixée à 2050 ; si elle ne vous convient pas, nous sommes prêts à faire l’effort de l’arrêter à 2045, mais je crois que nous devons être raisonnables ensemble.
Encore une fois, les Français nous écoutent ; ils veulent savoir quel va être le montant de leur facture demain. Il y a surtout nos entreprises, qui ont besoin, elles aussi, de savoir dans quelles proportions leur facture énergétique évoluera demain. La compétitivité de chacune de nos entreprises en dépend.