Faisons donc une comparaison : entre 2002 et 2007 – vous étiez alors dans l’opposition –, nous avons voté la loi sur l’eau. Nous avons réalisé un certain nombre d’avancées à partir d’un texte qui avait été discuté sous M. Jospin, lequel n’était pas parvenu à trouver une majorité pour le voter, contrairement à nous.
Eh bien, qu’auriez-vous dit, dans cet hémicycle, si nous l’avions voté sans aborder la question du prix de l’eau ? Aujourd’hui, tout est absolument transparent, si vous me passez la formule, qu’il s’agisse de l’eau potable, de la distribution, de l’eau usée, de l’assainissement collectif ou individuel. Des moyennes, réalisées par agences de bassins et elles aussi totalement transparentes, sont même inscrites sur les factures.
Ce soir, vous proposez de débattre sur ce bien commun et vital pour la nation dont les Français ont besoin chaque jour – l’énergie, notamment l’électricité – et de voter un texte qui prétend écrire l’histoire énergétique de la France à l’horizon 2050 – excusez du peu ! –, certes avec des étapes intermédiaires – en 2025 –, mais sans apporter pour autant la moindre réponse sur ce que pourrait être l’évolution du prix de l’énergie, notamment de la facture dont nos concitoyens devraient s’acquitter chaque année. Il est tout de même incroyable que nous en soyons là !
Je vous pose donc à nouveau la question à l’occasion de cet amendement d’appel : peut-on aller se coucher ce soir…