Ma commune, qui compte 6 000 habitants, applique les nouveaux rythmes scolaires depuis 2013 et je suis très satisfait de cette expérience. Nous nous sommes appuyés sur une association pivot pour l'organisation, la coordination, le suivi des formations – nous avons dû embaucher quelques jeunes « emplois d'avenir », qui n'étaient pas forcément prêts, des professionnels, des employés de la mairie et des membres d'associations locales. Tout s'est globalement bien passé malgré la difficulté de trouver les bonnes ressources.
Quel rôle, justement, pouvez-vous jouer dans un milieu rural « profond » où il peut être difficile de trouver les bonnes ressources et de coordonner ? Avez-vous été contacté par des communautés de communes qui pourraient jouer ce rôle pivot dans l'organisation, la coordination, le suivi, la montée en qualité des activités en s'associant avec des organisations telles que la vôtre – les Francas le font dans le nord de l'Aisne ?
Quel regard portez-vous sur la gratuité ? Certaines communes la pratiquent, d'autres non.
La loi relative à l'économie sociale et solidaire prévoit le volontariat associatif pour les plus de 25 ans pour des missions de six à vingt-quatre mois. Qu'en pensez-vous ?
Enfin, monsieur Deschamps, dans quelle mesure la réduction des dotations allouées à certaines communes fragilise-t-elle les projets de voyages pour les jeunes enfants ?