Intervention de Martial Saddier

Réunion du 8 octobre 2014 à 9h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Je félicite moi aussi les auteurs de ce rapport qui honore le Parlement. Notre mission de contrôle de l'action et de la dépense publiques est aussi importante que la fonction de législation.

Je veux témoigner mon admiration au président Jean-Paul Chanteguet : après toute une nuit de débat dans l'hémicycle, sa mémoire ne le trahit pas et il se souvient de l'oeuvre de Charles Pasqua en faveur de la ruralité (Sourires). Je souhaite, pour ma part, mentionner le nom du rapporteur de la loi : c'était M. Patrick Ollier, un montagnard, et je ne pense pas que ce soit un hasard car l'impulsion délivrée par la loi du 9 janvier 1985, relative au développement et à la protection de la montagne, a été décisive. Je ne suis pas certain, d'ailleurs, qu'une politique en faveur de la ruralité eût pu naître à l'époque sans la mobilisation des élus montagnards.

La France est riche de la diversité de ses territoires et de ses habitants. C'est l'alliance de la montagne, de la ruralité, des littoraux et des villes qui fait de notre pays la cinquième puissance mondiale. Les ZRR consistaient à valoriser des espaces et non à les montrer du doigt. Je suis d'accord pour que les politiques publiques évitent l'écueil du saupoudrage et pour qu'elles servent de levier à une mobilisation générale. Parlons de projet plutôt que de guichet !

Les rapporteurs ont-ils procédé à l'étude de l'impact d'un changement de périmètre des ZRR sur les zones de montagne ? Comment prendre en compte la notion de handicap naturel si les critères de délimitation devaient évoluer ?

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