Aux élections municipales de Caen, des listes qui ne se réclamaient que du vote blanc – et dont les membres se promenaient dans la ville habillés tout de blanc – ont recueilli 8 à 12 % des voix, ce qui est considérable pour une population de 120 000 habitants. Il s'agissait d'une provocation, bien sûr, mais qui n'était pas sans signification.
D'autre part, un vote est considéré comme nul lorsque, pour le second tour, l'électeur inscrit sur le bulletin le nom d'un candidat éliminé au premier tour. Ne conviendrait-il pas d'assimiler au vote blanc les votes de ce type – en faveur de personnes dénommées –, que l'on peut considérer comme des votes citoyens ?