J’appelle l’attention du Gouvernement sur un sujet qui m’est cher depuis au moins quinze ans, à savoir que lorsqu’on effectue des mesures acoustiques préalables à des mesures de protection contre le bruit, les services concernés ne procèdent, depuis des années, qu’à l’évaluation d’une moyenne sur la journée. Or quand on est confronté à des trains qui passent, à des avions qui décollent ou qui atterrissent ou encore à d’autres bruits ponctuels, il faut bien comprendre que c’est le point culminant du bruit, le plus insupportable à l’oreille, qui gêne l’usager, et non la moyenne. Je n’ai jamais réussi à faire changer les modalités d’analyse, sous quelque ministre que ce soit, alors que l’évaluation par la moyenne ne marche pas.