Les professionnels du bâtiment, notamment les artisans, ont besoin d’un cadre juridique stable, clair et protecteur. L’alinéa 5 de l’article 5 ter, qui pose le principe de « l’absence de solidarité juridique des cotraitants envers le client, maître d’ouvrage » répond précisément à cette attente, et évite l’apparition de situations inextricables, dans un contexte où la cotraitance constitue précisément l’un des modes d’organisation les plus adaptés à la réalisation de bouquets de travaux, au coeur de la démarche d’amélioration de la performance énergétique chez les particuliers. L’avis de la commission est donc défavorable.