Madame la présidente, je suis député de Seine-Saint-Denis mais surtout député de la France, et c'est à ce titre que j'interviendrai dans ce débat.
Certes, la question du fonctionnement des transports du quotidien se pose aux Franciliens, qui sont près de 4 millions à les utiliser chaque jour. Mais, comme c'est la région capitale, beaucoup d'investisseurs l'utilisent également. La difficulté, aujourd'hui, ce sont les phénomènes de stress.
J'ajouterai un argument, même si, je le sais, il ne convaincra pas complètement le ministre, que je connais bien, à savoir que le Medef Île-de-France estime qu'il est nécessaire d'améliorer les transports du quotidien. Cela passe par des moyens renforcés pour l'autorité organisatrice des transports francilienne qu'est le STIF, mais aussi par une meilleure organisation des trois opérateurs qui s'occupent des transports en Île-de-France, la RATP, la SNCF et RFF. En la matière, le Gouvernement devra prendre des dispositions pour que ces trois opérateurs travaillent mieux ensemble car il y a des lignes de RER qui sont co-exploitées par la RATP et la SNCF et il y en a pour lesquelles la SNCF et RFF sont responsables, l'une de l'exploitation, l'autre de l'entretien du réseau. Il faut avancer sur ces questions.
Comme le Gouvernement, par la voix de Jérôme Cahuzac, s'en remet à la sagesse de l'Assemblée, j'ai peu de doute que l'Assemblée soit très sage puisque nous avons adopté à l'unanimité, au mois de mars dernier, un rapport sur la qualité des transports en Île-de-France dans le cadre d'une commission pluraliste que j'avais le plaisir de présider. J'espère que le vote sur ces amendements sera conforme à l'unanimité qui s'est dégagée sur ce rapport.
(Les amendements identiques nos 340 , 25 et 305 sont adoptés.)