À mon avis, l'essentiel de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises doit donc leur revenir.
Un argument me convainc particulièrement dans l'amendement de notre collègue Goasdoue : il explique que la région Île-de-France, qui représente 29 % du PIB, concentre 33 % des produits de la CVAE. Cela veut bien dire que la région Île-de-France, où sont concentrés les sièges des entreprises, est davantage bénéficiaire de la CVAE que les régions qui accueillent les usines.
Ce raisonnement, un peu intuitif, n'entend pas remettre en cause ce que vient d'expliquer le ministre de manière très savante – je ne suis pas certain, d'ailleurs, que tout le monde ait bien compris ce qu'il a dit. (Sourires). L'essentiel, me semble-t-il, c'est que l'on affecte la recette, non pas aux régions qui accueillent les sièges des entreprises, mais à celles qui accueillent les usines elles-mêmes.