Intervention de Jean-Marc Germain

Réunion du 8 octobre 2014 à 16h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain :

Je voudrais saluer à mon tour la qualité du travail réalisé par notre rapporteure.

Ces deux textes viennent en examen bien tard, et peut-être de manière incongrue, mais les partenariats noués avec l'Irak n'en sont pas moins fondamentaux. On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas ce qui a manqué à ce pays pour stabiliser plus tôt sa situation. Le moment venu, ces accords permettront de construire plus durablement en Irak.

Je remercie notre collègue François Rochebloine d'avoir salué l'action du Président de la République et du Gouvernement français. Le Président irakien, que j'ai rencontré lorsqu'il est venu à Paris, compte beaucoup sur l'amitié franco-irakienne pour aller de l'avant.

Nous défendons tous l'idée d'un Irak uni, rassemblant les chiites, les sunnites et les kurdes. Nous devons donc apporter à cet Etat les moyens d'exister. Même si cela ne suffira pas, et même si cela ne doit pas non plus se substituer à l'action de court terme qui est nécessaire pour protéger les populations, ces accords font partie de l'aide que nous pouvons apporter pour aider l'Irak à se projeter dans un avenir démocratique et unifié.

La constitution de trois Etats qui cohabiteraient ensemble pourrait peut-être régler un certain nombre de problèmes à court terme, mais il pourrait ensuite en résulter des difficultés bien plus grandes, pouvant même confiner à des guerres de religion.

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