Intervention de Jacques Myard

Réunion du 7 octobre 2014 à 16h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Ici comme ailleurs, j'ai le regret de devoir vous renvoyer à Bossuet et son « Dieu [qui] se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes ». Il est parfaitement vain d'appeler à un salaire minimum partout alors que vous savez fort bien que le verrou de l'unanimité interdit cette perspective. Et nous connaissons tous ici les causes réelles de cette concurrence effrénée et déloyale entre les travailleurs et les systèmes sociaux : l'euro, qui a privé les pays de l'arme indispensable de la dévaluation, conjugué au dogme de la libre-circulation. Les traités sont uniquement axés, en dépit des belles déclarations d'intention sans aucune conséquence juridique concrète, sur la sacro-sainte concurrence, et, au fond, la Cour ne fait qu'en tirer les inéluctables et désastreuses conséquences.

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