La Cour des comptes a pointé des problèmes de disponibilité s'agissant des sous-marins nucléaires d'attaque : alors que cette disponibilité était de 70 % en 1997, elle est tombée à 58 % en 2013, et pourrait encore décroître. Certains matériels sont extrêmement vieillissants et nous n'avons pas le sentiment que le MCO ait été mesuré à sa juste valeur dans le projet de loi de finances. Vous avez dit, et on le comprend, que cela vous conduisait à faire des choix. Cela peut entraîner, petit à petit, de véritables ruptures capacitaires. Comment la marine pourra-t-elle faire face à ces choix, qui vont devenir très difficiles ? Cela pose aussi la question de la sécurité des personnels sur les bâtiments vieillissants.