Dans son rapport d'avril dernier intitulé « Pour un renouveau des politiques publiques de la culture », le Conseil économique, social et environnemental (CESE) propose de réformer le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) pour lui confier une mission d'accompagnement de l'ensemble de la filière musicale et une fonction d'observatoire. Ce nouveau CNV devrait être alimenté par une taxe sur les appareils connectés et la taxe sur les services de télévision-distributeurs, ce fonds de soutien permettant aux entreprises de toute taille de bénéficier des retombées économiques qu'elles génèrent. Ses moyens contribueraient à garantir la diversité culturelle et répondraient aux tendances à la concentration, défendant ainsi la création et la diffusion. Pour permettre à ce nouveau fonds de remplir pleinement les missions qui lui seraient confiées, le CESE préconise enfin de déplafonner la taxe sur les spectacles – seule ressource actuellement affectée au CNV. En tant que directeur général de la SACEM, quel regard portez-vous sur cette proposition ?