Monsieur le député, vous avez raison de souligner l’importance de la réforme en matière de pénibilité qui a été votée par le Parlement. Cette réforme va permettre à des centaines de milliers, voire à des millions de salariés, de bénéficier d’un droit nouveau.
Concrètement, il s’agit de faire en sorte que des hommes et des femmes qui, au cours de leur vie professionnelle, ont été exposés à des facteurs de pénibilité comme le travail de nuit, le travail répétitif, le port de charges lourdes, l’exposition à des substances toxiques, bénéficient d’un départ en retraite anticipé, de droits à la formation ou d’une retraite progressive.
Les décrets d’application pris en faveur de ce droit nouveau, qui est un droit social majeur, ont été publiés vendredi dernier, le 10 octobre.
Le temps de la concertation a été engagé et il se poursuivra, pour ce qui reste à faire, au cours de l’année 2015.
Quoi qu’il en soit, dès le 1er janvier 2015 se mettra en place le compte pénibilité pour des centaines de milliers de salariés, et dès l’année 2015 ce sont un million de salariés qui pourront bénéficier de ces droits nouveaux.
Toutes les gesticulations de la terre n’y changeront rien, monsieur le député, et je regrette que le patronat en soit encore à chercher la surenchère alors que le temps qui s’impose est celui de la mise en oeuvre. C’est un droit social majeur qui se met en place et c’est à ce droit que nous devons consacrer nos efforts et notre énergie.