Faut-il réaliser 100 milliards d’euros d’économies, au lieu de 50 ? Mais surtout, quelles seraient les mesures concrètes derrière ces 100 milliards d’euros – ou 120, ou 150 ? Le report de l’âge légal de la retraite ? La privatisation de notre système de soins ? Une baisse de dotations aux collectivités locales qui irait bien au-delà de 3,7 milliards d’euros par an ? L’abandon de certaines missions de l’État ? La baisse du nombre d’enseignants, de magistrats, de policiers, d’aides-soignantes ? La paupérisation de la fonction publique ? Toutes ces propositions, nous les rejetons avec force ! Fort heureusement, nous ne pouvons que constater que vous ne les avez jamais mises en oeuvre !
Pour notre part, nous proposons une voie par laquelle nous faisons face à cette responsabilité historique en restant fidèles à nos valeurs de solidarité, de justice sociale et de progrès social. Cette voie mène à l’apurement du passif financier qui entrave l’action de l’État depuis trop longtemps. Nous avons du reste obtenu des résultats dès la première moitié de la législature, avec une diminution de moitié du déficit de l’État et une diminution de moitié du déficit structurel.