Mais il est tout aussi vrai que ces mesures étaient bien insuffisantes et trop tardives pour compenser les baisses d’impôt financées à crédit mises en oeuvre entre 2002 et 2011. Je veux faire quelques rappels : ainsi, la baisse de 30 % de l’impôt sur le revenu entre 2002 et 2007, promesse que le président Chirac avait tenue, a profité surtout aux plus aisés et n’a eu d’autre effet que d’accroître les inégalités et d’alimenter la croissance à crédit.
Autre exemple : la loi TEPA de 2007. Rappelez-vous quelle réforme était considérée comme la plus urgente au début de la législature précédente : ce n’était pas le soutien à la production, ni la lutte contre les délocalisations, ni l’amélioration des conditions de vie des plus modestes ;…