Très bien ! Comme vous, je m’en félicite ! Cela nous permettra de faire une économie de 2,5 milliards sur les intérêts dans le budget 2014. Plus on s’endette, moins cela coûte !
Mais sachez, chers collègues, que notre vulnérabilité est extrême. Car nos créanciers, à plus de 60 %, sont étrangers. Si jamais les taux d’intérêt devaient à nouveau augmenter, une hausse de 100 points de base les porterait à 2,3 %, ce qui demeure peu élevé – il nous en coûterait, dès la première année, 6 milliards d’euros. C’est l’équivalent du budget de la culture qui partirait ainsi en fumée.