Vous vous trompez de bouc émissaire en ciblant les familles ainsi : c’est une des rares politiques qui donne des résultats en France.
Pour résumer, si les 50 milliards d’euros sont dans la lumière, leur application est truffée de zones d’ombre.
S’agissant des recettes, bizarrement, même sans croissance et sans inflation, plus les impôts baissent, plus la recette augmente. Selon vos prévisions, les recettes fiscales nettes augmenteront de près de 6 milliards en 2015. Il est vrai qu’en ce domaine, vos prévisions sont sujettes à caution. Par exemple, comme l’a très bien dit Gilles Carrez, il est possible d’être assez précis sur l’impôt sur le revenu, ce qui n’est pas le cas de l’impôt sur les sociétés pour lequel il vous a manqué 5 milliards d’euros.
Il est également vrai que la part des prélèvements obligatoires dans le PIB se stabilise, à peu de chose près. Il est prévu qu’elle baisse de 0,1 point, mais vu l’état de la prévision…