…qui jusqu’à ce jour était toujours citée en exemple.
Comme le président Carrez, je crois que ce ralentissement allemand donnera à réfléchir.
Cette année, la croissance est beaucoup trop faible et les pays de la zone euro n’arrivent pas à retrouver le niveau qu’ils avaient avant la crise de 2008.
Pour ne rien arranger, les politiques d’austérité appliquées dans de trop nombreux pays en même temps en Europe entraînent une chute de la consommation.
Dans ces conditions, l’inflation atteint un de ses plus bas niveaux historiques, la déflation menaçant la zone euro, donc nos finances publiques.
Les récentes décisions prises par la Banque centrale européenne vont dans le bon sens et ont déjà permis de faire baisser l’euro vis-à-vis des principales devises étrangères, la baisse du baril de pétrole constituant aussi une bonne chose pour nos économies.
Dans ces conditions, nous avons décidé de diminuer la pression fiscale, notamment, sur les plus modestes, mais nous devons aussi diminuer nos dépenses publiques, qui restent trop élevées.
J’attire toutefois l’attention de mes collègues : comparaison n’est pas raison. Par exemple, le périmètre de la dépense publique allemande n’est pas celui de la France.