Celle-ci doit tenir compte des capacités de chaque collectivité, des charges induites par la situation variable de chaque ville, notamment des villes-centre, ainsi que du dynamisme et de l’évolution au service des populations. Chaque euro dépensé doit être un euro utile. Comment, sinon, faire face à cette baisse des dotations ? En imposant une hausse de la fiscalité locale ? Nous ne voulons plus ou ne pouvons plus le faire, de même que l’État y a renoncé. Nous ne voulons pas non plus renoncer à certains projets d’aménagement et de création de services aux habitants, car ce serait non seulement risqué pour l’attractivité économique mais, surtout, pénalisant pour l’emploi, en particulier dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. « Quand le bâtiment va, tout va » : c’est ce que disait Martin Nadaud, maçon creusois devenu député. Une pause des investissements serait un très mauvais calcul pour la relance et l’emploi, mais aussi pour le bien public et l’entretien du patrimoine. Ne pas l’entretenir aujourd’hui, c’est le faire payer demain par d’autres !