Vous avez indiqué que la déflation des personnels allait porter à 85 % sur les militaires et à 15 % sur le personnel civil, ce qui constitue une aggravation de la diminution des effectifs militaires, dont la proportion était jusqu'à présent de 75 %. L'objectif poursuivi n'étant sans doute pas de parvenir à une armée sans militaires, comment s'explique cette aggravation ?
Par ailleurs, ne craignez-vous pas, avec l'annonce du départ de 1 000 officiers en 2015 – un chiffre inégalé – et du contingentement des avancements de grade, de vous couper d'un corps particulièrement représentatif du savoir-faire et de l'honneur de notre armée, et dont le moral n'est déjà pas au beau fixe ?