Les délais ont été réduits conformément à l'objectif fixé pour les pensions des personnels blessés en opération. En revanche, les délais des dossiers relatifs aux autres pensions n'ont pas été réduits et nous rencontrons même de sérieuses difficultés dans ce domaine : d'une part, la restructuration en cours à la sous-direction des pensions de La Rochelle n'a pas encore produit tous ses effets, d'autre part, le raccordement au service des retraites de l'État (SRE) ne pourra pas s'effectuer au 1er janvier 2015 comme cela était prévu initialement, le système d'information destiné à servir de passerelle entre le SRE et nous n'étant pas au point.
Enfin, vous m'avez interrogé au sujet des conditions d'installation de nos troupes sur les théâtres d'opérations. Nous sommes en train de travailler avec l'état-major des armées sur les investissements nécessaires à l'installation de la force projetée au Sahel dans le cadre de l'opération Barkhane : s'agissant d'une installation semi-permanente, un certain nombre d'équipements vont être nécessaires. Nous savons gérer ces questions, déjà rencontrées il y a quelques années lorsque nous avons dû renforcer nos effectifs présents en Côte-d'Ivoire, et avons envoyé des officiers du service d'infrastructure en même temps que les premières troupes déployées, afin qu'ils puissent évaluer les besoins et que toutes les procédures de passation de marché nécessaires puissent être engagées rapidement. Je vous préciserai le montant des investissements prévus à ce titre pour 2015.