J'ai souligné, lors de l'audition de Mme Touraine, que les perspectives tracées pour l'industrie pharmaceutique sont funestes, voire funèbres : on demande à la filière du médicament 1 milliard d'euros d'économies par an sur trois ans, soit 50 % des économies à réaliser, alors qu'elle ne représente que 16 % des dépenses d'assurance maladie. Ces mesures entraîneront des pertes d'emplois, car cette industrie désertera notre territoire pour aller s'installer ailleurs.