On frise l'absurde lorsqu'on en vient à taxer une croissance négative. Mes collègues l'ont dit, l'industrie pharmaceutique c'est 120 000 emplois. J'ajoute qu'elle contribue à notre excédent commercial, bénéfique au budget de la nation. Or rares sont les domaines où nous sommes en excédent.
Par ailleurs, nous n'avons pas évoqué le malade ni la question des ruptures de stock. Aujourd'hui, en fin d'année, certaines molécules ne sont plus disponibles : les laboratoires ne les fournissent plus, car ils vont les vendre ailleurs. Madame la présidente, entre la France et le tiers-monde, il y a tous les autres pays européens et l'Amérique ! Si les laboratoires sont trop taxés chez nous, ils ne vendront plus leurs produits en France mais au Royaume-Uni, en Italie et en Espagne.