Mon intervention est fondée sur l’article 58, alinéa 1, de notre règlement. Un quart d’heure après l’ouverture de notre séance, M. le secrétaire d’État vous a demandé, madame la présidente, une suspension de séance de cinq minutes, que vous lui avez accordée puisqu’elle est de droit. Or, nous avons ensuite attendu le retour de M. le secrétaire d’État pendant plus de vingt minutes.
Depuis le début de notre discussion, nous dénonçons la réelle impréparation qui caractérise ce projet de loi de finances. Si, de plus, nous devons subir une suspension de séance de vingt-cinq minutes chaque fois qu’il y a un désaccord au sein de la majorité, il nous sera difficile de travailler. Cela traduit un réel mépris pour la représentation nationale.ap