On voit ce patrimoine social aussi bien dans le logement privé que dans le logement public. Dans le logement privé, en général, ce sont d’anciennes copropriétés dégradées, mais il y en a aussi en excellent état. Quand on parle des jeunes, je pense non seulement aux étudiants, mais aussi aux jeunes travailleurs, à ceux qui font la route pour des travaux saisonniers, et je pense évidemment au CROUS… Là le silence se fait dans l’hémicycle ! À cette tribune, il y a dix ou quinze ans, j’avais eu l’occasion de dénoncer le patrimoine du CROUS, en disant qu’il fallait peut-être un peu plus d’argent et de professionnalisme. Il y a d’excellents foyers et d’excellentes cités étudiantes du CROUS, mais c’est loin d’être toujours le cas – mes collègues de région parisienne le savent mieux que moi.
L’intérêt aujourd’hui, c’est de pouvoir répondre à un besoin, grâce à la promotion immobilière privée, qui bénéficie de la défiscalisation. Les organismes HLM sont toujours totalement mobilisés ! L’État désargenté n’a plus les moyens de proposer des aides à la pierre, lesquelles, comme cela l’a été rappelé par un collègue tout à l’heure, permettent d’avoir des loyers de sortie compatibles…