La suppression de l’exonération visait à répondre à un objectif de simplification et de rationalisation des dépenses fiscales. Il existe en effet désormais un régime d’imposition de droit commun des revenus différés, dont le salaire différé de l’héritier agricole relève bien entendu. D’ailleurs, le dispositif était tout à fait modeste, puisqu’il ne concernait plus qu’une poignée d’ayants droit. L’avis du Gouvernement est donc défavorable.