Voici à nouveau un amendement marronnier, comme vous dites, monsieur le secrétaire d’État, qui est présenté chaque année. Pour autant, j’insisterai tout de même sur le fait que l’année 2014 a été marquée par un vrai recul de l’investissement productif. Tout le monde l’a constaté. Pour relancer la croissance et améliorer la compétitivité de notre pays, nous n’avons d’autre choix que d’encourager les entreprises, en particulier celles qui démarrent, et les Business angels, lesquelles fonctionnent très bien dans d’autres pays comme la Grande-Bretagne où la création d’emplois et la création d’entreprises s’est bien améliorée, grâce à un système fiscal qui les encourage.
J’aimerais bien que l’on en vienne à une telle doctrine, ici en France, et que l’on encourage davantage nos entreprises. Je vous invite à lire, sur le site de La Tribune, le témoignage d’un jeune entrepreneur qui vante le système des Business angels, qui a investi et a vu son « haut de bilan » augmenter avec la BPI. Vous voyez que cela fonctionne car la BPI s’associe souvent aux Business angels.
Pour autant, le risque n’est pas suffisamment payant et cet amendement tend à aller au-delà de la tunnelisation des pertes éventuelles que pourraient subir ces Business angels lorsqu’elles entrent dans le « haut de bilan » des entreprises.