Il est en effet urgent de réformer le système. On l'a vu avec les produits de traitement de l'hépatite C. Étant donné que le prix est déterminé en fonction du SMR et de l'AMSR, ce produit innovant qui guérit pourtant neuf hépatites C sur dix, n'a pas été classé au niveau 1 mais au niveau 2 voire 3. Cette classification tient moins compte de l'apport du produit que du prix qu'on veut lui attribuer. Il faut donc lever une bonne fois pour toute cette ambiguïté et qu'on innove pour se mettre au goût du jour en matière thérapeutique. On en revient toujours à la même question : comment financerons-nous l'innovation demain ?