Madame Poletti, en matière de réforme territoriale, nous n'avons pas renoncé à la métropole parce que la logique communautaire – syndicat intercommunal ou communauté de communes – n'a pas été suffisamment efficace. Nous pouvons aller vers la coopération de façon concertée sans adopter un modèle tyrannique.
Plutôt que d'imposer une restructuration comme le font les ARS, il faut permettre aux hôpitaux de partager un projet médical et leur donner les outils de mutualisation pour répondre, au cas par cas, à l'injonction paradoxale des pouvoirs publics exigeant qu'ils garantissent à la fois la proximité mais aussi la sécurité et la qualité des soins tout en respectant des critères d'efficience.