En fixant un ONDAM hospitalier pour 2015 inférieur à celui prévu pour la médecine de ville, on voudrait nous faire croire que l'on demande plus d'effort à l'hôpital qu'à cette dernière. Or c'est totalement faux. La médecine de ville assume ainsi la totalité de la charge des soins liés à l'hépatite C qui était auparavant dans l'enveloppe hospitalière. Nous comprenons bien que l'hôpital remplit des missions particulières de service public, mais elles pourraient être financées de façon spécifique. Pour la majeure partie des actes, la convergence tarifaire, ne serait pas choquante. Sortons des débats idéologiques !
Le récent rapport de la Cour des comptes sur la dette des établissements publics de santé nous a montré qu'il fallait renforcer les contrôles en matière d'investissement mais la question des dépenses de fonctionnement n'est pas posée. Nous ne pouvons pas faire l'impasse sur ce débat.