En France, comme dans les autres pays européens, un soutien à la demande – investissements publics locaux, pouvoir d’achat des ménages, emplois aidés – est nécessaire. Il faut pour cela dégager des moyens financiers sans dégrader les déficits. Or la taxe sur les dividendes permet bien de cibler les moyens sur les entreprises qui en ont le plus besoin.
Dans les deux ans à venir, il est prévu que l’impôt sur les sociétés baisse de 5 milliards d’euros. Ces diminutions devraient à tout le moins être réservées aux entreprises qui redistribuent plus de 70, 80 ou 90 % de leurs bénéfices, qui investissent et donc créent des emplois.