Cet amendement va dans le même sens que les précédents et que ce que disait Emeric Bréhier.
En l’occurrence, il s’agit d’étendre le bénéfice du CIR non aux seuls doctorants, mais aux personnes qui suivent des formations doctorales – avec une définition assez précise de ce que cela signifie.
Cela pourrait être une façon de faciliter l’acculturation réciproque et la bonne intégration dans le monde de l’entreprise des jeunes gens qui se destinent à la recherche.
Je profite de cette prise de parole pour répondre à M. le secrétaire d’État : j’ai dit non pas qu’il y avait moins de recherche dans notre pays, mais que la position de la France, dans l’ensemble des pays développés et de l’OCDE, n’était pas bonne.
En outre, je ne comprends pas le fétichisme dont le CIR fait l’objet. Il s’agit d’un outil technique, donc susceptible d’être amélioré.
D’où vient cette impression que nous pouvons avoir, chaque fois qu’il en est question, que l’on touche à un tabou ? Je voudrais comprendre qui l’on protège dans cette affaire.
Cet outil doit permettre d’améliorer la recherche publique et privée, de favoriser l’emploi des doctorants et de ceux qui sont en formation doctorale. Je n’arrive pas à comprendre d’où vient cette crispation qui s’empare des pouvoirs publics chaque fois que l’on propose de l’améliorer !
Nous ne débattons pas du CICE, que nous proposons de supprimer ; nous voulons seulement améliorer le CIR.
Pourquoi ne pouvons-nous pas discuter de celui-ci sans provoquer des réflexes de défense ?