Intervention de Jean-Marc Germain

Séance en hémicycle du 17 octobre 2014 à 9h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Après l'article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain :

…vous pouvez faire baisser ces coûts de 1 %. Ce n’est pas parce que l’on sera capable de fabriquer un robot Moulinex à 99 euros au lieu de 100 euros dans ce pays que l’on fabriquera tous les robots Moulinex en France.

Il faut que cet argent soit dirigé vers la recherche et l’innovation, dans des secteurs où 20 ou 40 milliards d’euros peuvent exercer un effet de levier significatif à l’échelle de notre économie. Voilà ce qu’il convient de faire !

J’en viens à la question fondamentale qui nous préoccupe tous, même si nous divergeons sur la réponse à apporter : comment cibler notre action sur les entreprises qui en ont le plus besoin ? Nous parlons là d’argent public – avec leurs capitaux privés, les entreprises font ce qu’elles veulent. Dans ce contexte budgétaire tendu, monsieur le secrétaire d’État, l’argent public ne doit pas aller à la banque, à la finance et à la grande distribution, ni contribuer aux dividendes ou aux hautes rémunérations, qui sont une affaire d’argent privé.

Techniquement, nous savons comment faire. On en a parlé il y a quelques instants : nous disposons d’un outil, le crédit d’impôt recherche, auquel sont éligibles un certain nombre de dépenses que l’on retrouve heureusement principalement dans le secteur industriel. Toutes les entreprises exposées à la concurrence internationale que je connais dans ma circonscription reçoivent quatre, cinq ou six fois plus par le biais du crédit d’impôt recherche que par celui du crédit d’impôt compétitivité emploi.

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