Heureusement que la charge de la dette diminue, car cela nous permet de recapitaliser Dexia sans avoir à aller chercher l'argent dans la poche des Français !
Je me réjouis que les prévisions de croissance soient plus conformes à la réalité, même si cela soulève des interrogations sur la dynamique de nos recettes, qui conditionne en partie la réalisation de nos objectifs budgétaires.
Je salue la mise en place du mécanisme de refinancement privé des crédits à l'exportation et le passage à 100 % de la garantie de Coface Compte État en cas de défaillance de la banque privée prêteuse. Cela donnera un coup de pouce à nos entreprises pour la reconquête des marchés extérieurs, qui est un pari stratégique dans le cadre d'une politique de l'offre.
Le ministre de l'économie et des finances a souhaité élargir le propos en nous indiquant qu'il contribuait à la résolution de la crise européenne. Voilà une excellente nouvelle ! Pouvez-vous nous dire de combien et comment le budget européen sera augmenté ? Il s'agit en effet d'une des conditions indispensables au retour de la croissance en Europe – et je rappelle que le Président de la République avait indiqué que celui-ci était à l'ordre du jour lorsqu'il avait invité la représentation nationale à adopter le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, le TSCG.