On débat depuis de nombreuses années des zones franches urbaines. Il y a deux choses qu’il ne faut pas confondre. Elles doivent favoriser la création d’emplois, mais elles doivent permettre aussi la création et le transfert d’activités dans ces quartiers. Il s’agit d’éviter quelque chose qu’on ne pourra jamais quantifier : le syndrome du rideau de fer baissé. Le fait que des entreprises aient quitté certains quartiers plus favorisés pour venir dans ces zones a indirectement entraîné de l’activité, l’installation de commerces, d’entreprises, et cela n’est pas quantifiable.
En ce qui concerne les professions de santé, le désaccord entre nous est net, mon cher collègue. S’il n’y a pas un avantage fiscal pour les professions de santé dans ces quartiers, alors ce seront des déserts médicaux. C’est inéluctable ! Il faut continuer à aider les professions de santé à venir s’installer dans ces quartiers, même si cela permet à des médecins d’autres quartiers d’y venir. Dans tous les cas, cela attire de la clientèle, cela attire du monde, et cela donne aux habitants de ces quartiers le sentiment qu’ils sont considérés comme les autres.