Je vous confirme, monsieur le secrétaire d’État, qu’il s’agit bien de 300 millions d’euros.
J’ai volontairement exclu les associations du champ de cet amendement, précisément parce qu’elles ne sont pas soumises à l’impôt. Autrement, le dispositif n’aurait évidemment aucun sens !
J’ai conscience que le montant est important, mais un emploi créé reviendrait à 6 000 euros, quand les emplois financés grâce au CICE coûtent 60 000 euros.
Je ne comprends pas l’attitude du Gouvernement, dont je connais la volonté forte sur les emplois aidés. Le dispositif des emplois d’avenir, qu’il a mis en place, a fonctionné. Je pense que l’on pourrait aller bien au-delà et créer de l’emploi rapidement, en attendant qu’un jour les politiques de l’offre et de la demande se mettent à produire des résultats – à supposer qu’on les réoriente. La politique des emplois aidés doit être confortée. Certes, la piste de l’apprentissage est à l’étude, mais il faut faire feu de tout bois et ne négliger aucun moyen.
Je n’ai pas proposé d’emplois jeunes, car l’amendement aurait été écarté à cause de l’article 40 de la Constitution, mais je le ferai sans doute en seconde partie du PLF. En attendant, je maintiens le présent amendement, qui concerne évidemment des entreprises qui ont un statut et paient des impôts.